Notre engagement pour la restauration du Cap Lardier

Traumatisée par l’incendie des  Caps Lardier et Taillat, l’Association pour la Sauvegarde des Sites de La Croix Valmer s’est engagée pour  la restauration du sentier du littoral sur le Cap Lardier en signant une convention allouant au Conservatoire du littoral la somme de 15 000 €.

La  remise du chèque a eu lieu ce matin jeudi 7 décembre 2017 à 11h30 à l’entrée du site du Cap Lardier à Gigaro, en présence de :

  • Monsieur Philippe GONDOLO chargé de mission Aménagement et Gestion  Conservatoire du littoral Délégation Provence-Alpes-Côte d’Azur
  • Monsieur François REMOND Président d’honneur de l’Association.

Pour  l’ASSCV le Cap Lardier est une longue histoire. En effet, l’Association pour la Sauvegarde des Sites de La Croix Valmer, qui a vu le jour en 1953, a conduit depuis les années 60 une action ferme et constructive pour la protection du site du Cap Lardier.

Dans les années 1970, l’Association a obtenu l’annulation d’un projet de Zone d’Aménagement Concerté (ZAC) sur la Cap Lardier, incluant notamment un ensemble portuaire entouré d’immeubles collectifs. Ce projet comportait plus de 100 lots, les pistes dates de cette époque.

En 1978, huit années après l’annulation, le Conservatoire du Littoral a racheté les terrains de la ZAC annulée et a progressivement acquis une grande partie du Cap Lardier, au total 180 ha. Aujourd’hui le Conservatoire du littoral est propriétaire d’environ 329 ha.

Depuis cette date l’Association participe chaque année au Comité de gestion du Domaine du Cap Lardier. Elle a contribué à la réflexion engagée par le Conservatoire pour déterminer les orientations concernant l’avenir de ce site. Elle a accompagné les agents du Parc National de Port Cros (gestionnaire du site) pour l’aménagement de l’arrière plage. Cet aménagement a consisté à redonner l’aspect que cette plage et arrière plage avaient au début du siècle dernier, c’est-à-dire une véritable pinède méditerranéenne. Son implication a été de financer les plantations d’essences locales (Pin parasol, pin d’Alep, chêne liège, chêne vert, chêne blanc, arbousier, etc.).

L’Association pour la Sauvegarde des Sites de La Croix Valmer va également s’engager, pour la même somme, dans le financement d’aménagements pour le site de Pardigon (propriété du Conservatoire du Littoral sur les Communes de La Croix Valmer et Cavalaire) en signant une convention tripartite Conservatoire/Commune/ASSCV. Nous vous en reparlerons prochainement.

L’Appel à manifester le 15 juillet pour la préservation du Cap Lardier

Vous trouverez ci-dessous l’appel à manifester le 15 juillet de l’association « Sauvegardons le Cap Lardier ».

Nous rappelons notre position déjà exprimée : C’est une zone urbanisable au PLU, donc on ne peut rien interdire, seulement recommander une densité de construction faible pour faire un espace de transition.

Nous développerons notre position lors de la réunion d’information qui se tiendra le 27 juillet 2017 à 18 h 30 Salle Voli à La Croix Valmer ».

Appel manifestation Sauvegardons le Cap Lardier

 

Enquête Cœur de Village : résidents permanents vs. résidents temporaires.

Qui sont les Croisiens qui ont répondu à notre enquête ? Ce sont à la fois des résidents permanents et des résidents temporaires et cette distinction permet de mettre en évidence des comportements et des attentes bien différents.

  • Les résidents permanents regroupent à la fois les jeunes, les actifs et les retraités, sont plus souvent locataires ou hébergés à titre gratuit, habitent presque autant dans le village qu’à l’extérieur.

Ils sont favorables à une réflexion globale sur l’ensemble du village et même plus ouverts que d’autres à quelques entorses à l’austérité budgétaire, sans doute parce qu’ils sont moins soumis à la pression fiscale.

Ils veulent garder un accès facile (pas nécessairement automobile) aux commerces et cafés restaurants, qui représentent pour eux les éléments les plus importants de leur qualité de vie, réclament l’implantation d’espaces verts dans le centre du village et n’ont pas d’avis bien défini sur la nécessité ou pas d’un parking. On peut supposer que le fait qu’ils soient composés pour moitié de gens habitant à l’extérieur du village et devant donc s’y rendre en voiture permet d’expliquer cette dichotomie.

Ils se caractérisent également par le fait qu’ils font surtout leurs courses en grandes surfaces et ne sont qu’un quart environ à estimer trouver à La Croix Valmer « tout ce qu’il leur faut ». Une habitude qu’ils prennent peut-être aussi l’hiver quand « trop de commerces sont fermés ».

  • Les résidents temporaires sont le plus souvent propriétaires de leur logement croisien (97 %) même si celui-ci ne constitue pas leur résidence principale, et font à La Croix Valmer plusieurs séjours au cours de l’année.

Ils habitent très majoritairement à l’extérieur du village et ont la particularité de représenter la quasi totalité de ceux qui déclarent n’aller au Cœur de village que pour y faire des courses. Ce qui signifie qu’ils vont trouver ailleurs à la fois les restaurants, les loisirs, les espaces verts et ne viennent chercher au village qu’un stationnement pratique « au plus près » de ces commerces de qualité qu’ils apprécient et une circulation piétonne sécurisée. Leurs attentes sur la qualité de ces commerces doivent d’autant plus être prises en compte. En revanche, ils manifestent peu d’intérêt pour les espaces verts et espaces de loisirs, ils les trouvent en dehors du village, comme ils y trouvent les quelques commerces qui manquent au village.

Mais les résidents temporaires sont aussi très nombreux parmi ceux qui vont au village pour un peu tout : y faire ses courses, oui, mais aussi voir des amis, aller au restaurant, se rendre à un rendez-vous, prendre des nouvelles, etc .. ceux là sont tout aussi exigeants sur la qualité des commerces, la sécurité de la circulation piétonne et la facilité du stationnement. Rien d’étonnant donc à ce que le groupe dans son ensemble soit favorable au parking sur la Place de la Gare, mais peu intéressé par la rue piétonne et l’aménagement des espaces verts.

On pourrait s’étonner de voir que, comme les résidents permanents, les résidents temporaires ont plébiscité l’attribution de logements aux actifs et aux jeunes de la commune. Ils sont bien plus intégrés et soucieux de l’évolution du village que ne le seraient de simples touristes, même fidèles. Ils sont souvent très au fait des problématiques actuelles de La Croix Valmer, contribuent fortement à la vie économique du village et il faut rappeler ici que par leurs impôts ils représentent la part la plus importante des taxes locales versées à la commune. Il serait donc imprudent de ne les considérer que comme des touristes de passage dont l’avis importe peu.

Enquête Cœur de Village : rue piétonne et espaces verts

Autant la vocation des immeubles à venir dans l’îlot Mandin fait consensus, autant d’autres points soumis à l’appréciation des Croisiens donnent lieu à des avis tranchés et opposés.

Il en est ainsi pour commencer avec la dimension que les Croisiens souhaitent donner à cette réflexion sur l’aménagement du Cœur de Village Si une nette majorité (60 %) se détermine en faveur d’une « réflexion globale sur l’aménagement de l’ensemble du village », un groupe encore très important (31%) préfère la prudence : que le travail se fasse « dossier par dossier » et qu’on attende de voir les résultats de l’aménagement du seul îlot Mandin avant d’aller plus loin. C’est un signe de prudence sans doute, mais il est probable que ceux qui en sont partisans n’ont pas obligatoirement pris la mesure de l’incidence financière de cette prudence. Car plus une réflexion globale de l’ensemble du village sera menée en amont et plus les coûts de conception et de réalisation en seront diminués.

La fermeture de la rue Louis Martin à la circulation et l’aménagement d’espaces verts dans ce Cœur de Village sont des points très discutés mais qui peuvent recueillir une adhésion assez forte à condition d’écouter les besoins exprimés. Il faudra tenir compte de ces réticences et travailler en amont sur les garanties d’accès à donner tant à la population qu’aux commerçants. Car comme nous le verrons un peu plus loin ce sont les résidents réguliers mais non permanents qui apportent le plus gros chiffres d’affaires aux commerçants du village. Or ils ont besoin d’espaces de stationnement faciles et situés près des commerces.

Concernant la femeture de la rue Louis Martin à la circulation

  • oui, il faut rendre la rue aux piétons : 28 %
  • oui, à condition de garantir un accès facile aux commerçants : 45 %
  • je n’en vois pas l’intérêt, il suffit de fermer la rue le dimanche matin : 21%

Concernant les espaces verts :

  • j’y tiens beaucoup : 51%
  • à condition de pouvoir se garer : 39 %
  • c’est peu important : 10 %